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COP30 au Brésil : L’Afrique en première ligne pour un financement climatique durable et une croissance verte

L’Afrique se positionne à l’avant-garde des discussions sur le financement climatique lors de la COP30 au Brésil. Une journée dédiée au continent africain, intitulée “Journée de l’Afrique”, se tiendra le 11 novembre à Belém, marquant une étape cruciale pour l’agenda climatique unifié du continent et la mobilisation de ressources pour une croissance verte résiliente.

Un Appel à l’Action pour le Financement Climatique

Portée par la Commission de l’Union Africaine, en collaboration avec la Banque Africaine de Développement (BAD), la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), cette initiative fait suite au deuxième Sommet Africain sur le Climat à Addis-Abeba. L’objectif principal est de traduire les conclusions de ce sommet en résultats concrets, en transformant l’agenda climatique unifié du continent en actions tangibles.

La “Journée de l’Afrique” réunira des responsables gouvernementaux, des experts et des représentants d’organisations régionales pour porter une voix collective africaine sur la question cruciale du financement climatique. Ce financement est perçu comme un levier essentiel pour la diversification économique et la réduction de la pauvreté sur le continent.

Vers une Croissance Verte et Inclusive

L’événement vise à mettre en lumière les initiatives africaines réussies en matière de climat et à nouer des partenariats stratégiques. La mobilisation de nouveaux engagements financiers est attendue pour des secteurs jugés prioritaires, notamment les énergies renouvelables, l’agriculture climato-intelligente, la restauration des écosystèmes et la création d’emplois verts. Les discussions porteront sur la nécessité pour l’Afrique de bénéficier de financements accessibles et évolutifs pour assurer sa transition vers une économie à faibles émissions de carbone et un développement résilient face aux défis du changement climatique.

L’ambition affichée est d’obtenir des engagements fermes des pays développés, visant à allouer au moins 30 % du financement climatique spécifiquement aux projets africains. Parallèlement, une feuille de route pour le développement d’un commerce du carbone, adossé à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), sera également à l’ordre du jour, soulignant la volonté du continent de tirer parti de ses ressources naturelles de manière durable et économiquement avantageuse.

 

Bala Moussa Lisseul Faye.

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